Salut, moi c’est Bérénice

Vous me connaissez peut-être sous le pseudonyme @thefrenchseamstress.

Passionnée de mode depuis l’enfance, j’ai commencé à coudre et à patronner à l’âge de 14 ans. D’abord complètement autodidacte, j’ai fait mille et une erreurs, et de toutes j’ai appris.
Mon chemin m’a ensuite permis de rencontrer des professionnels passionnants et passionnés, grâce auxquels j’ai développé savoir et savoir-faire tant en patronage qu’en techniques de couture.

Impulsive et hyperactive, j’ai saisi toutes les opportunités qui se présentaient à moi d’apprendre et de progresser dans le monde du stylisme-modélisme. Ainsi, à seulement 20 ans, je créais mon entreprise de robes de soirées et robes de mariées sur mesure, en parallèle de mes études en ostéopathie.


Si le domaine de la santé et l’univers de la mode peuvent sembler de prime abord très éloignés, ils sont pour moi intimement liés. J’aime profondément les gens. Pendant longtemps j’ai eu honte du côté « superficiel » de mon activité de stylisme comparé à l’aspect « noble » de mon métier dans la santé. Mais j’ai compris avec le temps que leurs finalités étaient similaires.

En effet, au delà du plaisir de créer de belles pièces, la couture m’apporte au quotidien du bien-être, et créer pour les autres me permettait de leur transmettre ce bien-être. Il n’y avait pas pour moi de sentiment plus gratifiant et touchant que de voir une femme se sentir belle dans une de mes créations. L’image de soi, intimement liée à l’estime de soi, est une composante de la santé de chacun. J’ai rencontré des dizaines de femmes qui ne s’aimaient pas, parce qu’elles ne rentraient pas dans les cases étriquées de la beauté standardisée. Des femmes belles, intelligentes, généreuses, battantes, des femmes inspirantes, qui devant un miroir réduisaient leur valeur à la capacité de leur corps de correspondre ou non à des standards.

Permettre à une femme de se sentir belle, peu importe ses mensurations ou sa morphologie, c’est le super-pouvoir que j’ai développé durant mes années d’apprentissage du patronage. Un boost de confiance en soi qui pour certaines représente énormément !
C’était le cas de Frédérique, une des clientes qui m’a le plus marqué : une femme d’une force et d’une douceur immenses, qui avait combattu pendant des années le cancer. Ce combat aura évidemment forgé son caractère, mais aussi marqué son corps. Elle est venue à moi pour que je réalise sa « robe de retour à la féminité », selon ses propres termes. Une tâche dont j’ai mesuré toute l’importance, et à laquelle je me suis consacrée avec toute l’intention que vous pouvez imaginer.
J’ai réalisé lors de nos échanges que finalement, loin de la superficialité que j’associais à la mode, et dont j’avais honte quelque part, le stylisme était un autre outil dans mon arsenal au service du bien-être.

Si aujourd’hui je ne couds plus pour les autres, mon temps étant déjà bien rempli entre mon activité d’ostéopathe et ma vie de famille, c’est avec beaucoup de joie que je transmets mon savoir-faire aux couturières.
Nombreuses sont celles qui sont venues à la couture parce qu’elles ne rentraient pas dans les standards de l’industrie vestimentaire. Beaucoup portant l’espoir que la confection de leur garde-robe leur apporterait ce que les marques du prêt-à-porter ne leur offrait pas. Malheureusement la couture seule ne peut pourvoir à cette demande, les patrons du commerce répondant aux mêmes contraintes de standardisation.
Seule la confection sur mesure peut y remédier.
Je sais les à priori et le mysticisme entourant le patronage : c’est compliqué, il vaut mieux laisser ça aux professionnels… Mais de vous à moi, si j’ai pu l’apprendre, seule, à 14 ans, avant l’arrivée d’Internet et de ses ressources, vous le pouvez aussi.
Et c’est avec plaisir que je vous accompagne dans cet apprentissage.

Vous êtes capables, et vous n’êtes pas seule.